Le jeu du pitchak est un jeu traditionnel de la région PACA.

Il est fabriqué à partir des chambres à air des vélos utilisés dans les villes. Ces chambres à air sont recyclées (découpées en rondelles) pour fabriquer des boules de jonglage (le pitchak).
Rondelles découpées dans une chambre à air de vélo ou de cyclomoteur et maintenues par un bout de ficelle qu’on appelle le Pitchak.

Pour certains le “pitchak” c’est les années 70, on y jouait des journées entières dans les quartiers ou à la récré. Il était très facile de trouver une chambre à air usagée pour sa ‘fabrication’ individuelle alors que de nos jours il y a de plus en plus de tubeless sans chambre à air.
A notre connaissance, le “pitchak” dans sa forme d’origine est connu depuis deux générations.

Son origine remonte aux années 1950, où il se jouait en Algérie. Les rapatriés ont relancé sa pratique dans les années 1960, en parallèle du célèbre jeu niçois le pilou, une forme de jonglerie avec des pièces de monnaie percées dans lesquelles on glisse un volant.
Des traces de ce jeu ont été trouvées dans de nombreux pays notamment dans le pourtour méditerranéen, mais il semble qu’il ait vu le jour au Brésil.

Nous souhaitons :

-Proposer des ateliers de fabrication de pitchak dans nos structures adhérentes pour leur public
jeunes.
-Former de futurs animateurs d’ateliers pitchak (Samedi 4 mars 2017)
-Proposer des animations dans les ALSH, les collèges ou lycées.
-Organiser des tournois de Pitchak
-Accueillir un jeune en service civique sur une mission de développement du jeu.

Nos objectifs :

– Faire découvrir le jeu pitchak aux jeunes
– Développer des animations dans les collèges et lycées
– Proposer des ateliers de constructions de pitchak
– Sensibiliser les jeunes à la santé et à la lutte contre l’obésité par l’augmentation de l’activité physique
– Sensibiliser les pratiquants et les spectateurs à l’économie durable (recyclage de chambres à air) et à la solidarité puisque chaque pitchak vendu génère 1€ au profit de l’association le Neemier qui mène des actions au Burkina Faso.